Attention, ceci est un brouillon normalement non accessible au public. Ce n’est qu’une version de travail.
La grossophobie est l’ensemble des discriminations subies par les personnes grosses. Elle s’exprime dans toutes les sphères de la vie des gros‧ses : dans la sphère familiale, dans les relations privées, dans la discrimination à l’embauche, sur le lieu de travail, à l’école, dans l’accès aux soins médicaux, dans la prise en charge de santé, dans l’espace public, dans les transports…
La discrimination grossophobe impacte directement les vies, les carrières, l’éducation et la santé des personnes grosses qui n’ont pas accès aux mêmes opportunités que les personnes jugées au poids normé. 33% des chômeurs et des chômeuses déclarent avoir souffert de discrimination à l’embauche sur des critères grossophobes, alors qu’un étude anglaise de 2016 prouve que les femmes obèses se voient proposer des salaires inférieurs à des personnes au poids normé.
Cette page a été rédigée en partenariat avec l'association Gras Politique.
“Gros” n’est pas un gros mot
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Si je suis victime de grossophobie
Tout d’abord, rappelons que tu n’es pas responsable‧ Tu es victime de discrimination, tu n’as pas à te sentir coupable !
Ne reste pas reste pas seul‧e, parles-en à une personne de confiance ou à une association :
- Dans le cadre scolaire, parles-en à un‧e professeur‧e de confiance, à ton ou ta CPE, à l’équipe de l’infirmerie, à la direction…
- Dans le cadre du travail, rapproche toi des ressources humaines, des syndicats, des délégué‧es du personnel, n’hésite pas à demander des conseils légaux. Tu peux aussi te rapprocher du défenseur des droits et contacter la Halde.
- Dans le cadre médical, fais-toi accompagner par une personne de confiance‧ Tu trouveras toutes les infos dans notre brochure sur la grossophobie médicale.
- Dans le cadre de la sphère privée, si tu es dans une situation de violence psychologique ou physique, tu peux te diriger vers des assos féministe ou des professionnels de santé.
Si je veux être un‧e allié‧e
- Je ne présume pas de l’état de santé, de l’intelligence ou des capacités d’une personne en fonction de son poids.
- Je ne fais pas de commentaires sur ce qu’une personne mange, ce qu’il met dans son panier de courses.
- Je ne harcèle pas mes collègues ou mes camarades sous prétextes de leur poids.
- Je ne m’improvise pas soignant sous prétexte que je suis mince.
- Je reconnais la réalité de la discrimination grossophobe et j’apporte mon soutien à ceux qui en souffre.
- Je fais attention à mon vocabulaire : “J’ai mangé comme un gros”, “Bouge ton gros cul”…
- Je ne confonds pas apparence et santé.
Pour approfondir le sujet
L’association Gras Politique propose de nombreuses publications ainsi qu’une liste de ressources clés pour mieux comprendre la lutte contre la grossophobie.